Manifestations culturelles passées
Conférence et Démonstration sur les "Karakuri-Ningyô", automates traditionnels japonais

Chahakobi-ningyô
(automate serveur de thé)

Tamaya Shôbei, 9e du nom
présentées par :
SUEMATSU Yoshikazu (professeur à l'Université de Nagoya)
TAMAYA Shôbei, 9e du nom (créateur de karakuri-ningyo)
Dimanche 25 janvier 2004 à 15h30 au Centre Culturel de l'Agdal, à Rabat
Lundi 26 janvier 2004 à 19h00 au Complexe Socio-Culturel Touria Sekkat de Maârif, à Casablanca
En collaboration avec l'Arrondissement Urbain de Maârif et le Centre Culturel de l'Agdal, l'Ambassade du Japon a organisé deux séances de conférence-démonstration sur les "Karakuri-Ningyô" (automates traditionnels japonais), le dimanche 25 janvier 2004 à Rabat et le lundi 26 à Casablanca.
La manifestation s'est déroulée en deux parties : une conférence donnée par le Professeur SUEMATSU Yoshikazu et une démonstration présentée par le Maître TAMAYA Shôbei.
Les « KARAKURI-NINGYÔ » (littéralement poupées mécaniques) ont fait leur apparition dans les spectacles de marionnettes au 17ème siècle (début de l'ère Edo 1603-1868), et ont connu un grand développement grâce aux différents mécanismes élaborés à cette période. Ces automates, considérés comme appareils de précision et présentant les meilleures techniques de l'époque, reflètent le goût des Japonais aux sciences de la technologie, en particulier la robotique.
Il existe trois types de karakuri-ningyô : « dashi-karakuri », automates de char de festival, « butaï-karakuri », automates de scène, et « zashiki-karakuri », automates de salon. Les dashi-karakuri sont des automates placés au sommet de chars qui exécutent des numéros d'acrobatie accompagnés de sons de tambours et de flûtes de musique de fête. Les butaï-karakuri sont des automates de spectacle. Les zashiki-karakuri sont des automates d'intérieur.
La démonstration a été réalisée avec les zashiki-ningyô.
Le « chahakobi-ningyô », automate serveur de thé :
Il s'avance jusqu'à l'invité en lui apportant une tasse de thé sur un plateau ; puis, une fois la tasse bue et reposée sur le plateau, l'automate fait demi-tour et revient à son point de départ.
Le « yumihiki-dôji », automate qui tire à l'arc :
Il prend une flèche présentée sur un plateau, arme l'arc, vise avec la flèche un cible situé à environ deux mètres de lui, puis tire la flèche qui touche le cible, souvent au centre.


